L’expression recouvre notamment les troubles anxieux, les troubles du sommeil, la dépression, les états de stress post-traumatique…Les femmes représentent 60% des salariés touchés en raison de leur plus forte exposition aux risques psychosociaux, elle-même liée à leur surreprésentation dans certaines professions difficiles, notamment dans la santé. Le secteur médico-social concentre ainsi à lui seul 20% des affections psychiques reconnues en accident du travail, alors qu’il emploie 10% des salariés. Les transports (15% des affections psychiques) et le commerce de détail (13%) sont également fortement représentés. Ces trois secteurs ont en commun d’être en contact avec le public, comme le note l’Assurance maladie.
La part des maladies psychiques dans le total des accidents du travail est passée de 1 % en 2011 à 1,6 % en 2016.
Les arrêts-maladie accordés dans ces circonstances sont en moyenne plus longs que les autres : 112 jours contre 65 jours. Par ailleurs, 596 cas d’affections psychiques ont été reconnues en 2016 comme de véritables maladies professionnelles. C’est sept fois plus qu’il y a cinq ans.
Et au CD91, quelles sont les mesures de prévention ???????????????????????
Les réorganisations perpétuelles ? la perte de sens du travail ? La suppression de la semaine de détente de certains travailleurs sociaux , au lieu de l’étendre à tous les salariés concernés ? La perte de RTT en cas d’arrêt maladie pour augmenter encore la pression sur les agents ?
La CGT ne cesse d’alerter et alerter encore le CD 91 depuis des années et encore récemment. Mais visiblement, les dogmes politiques rétrogrades sont préférés à l’examen attentif de la réalité des conditions de travail.
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