Le Président reconnait un dialogue social très dégradé au Conseil départemental,
– Nous avons beaucoup insisté auprès du Président quant à l’incompréhension et le manque de confiance exprimés par les agents départementaux
Qu’avons-nous fait pour être tant punis ? Jour de carence, réduction du NRI en cas de maladie, modification du calcul du retrait des RTT, imprécisions et oublis dans les autorisations d’absence …
– Le Président s’est engagé à effectuer un bilan du NRI en lien avec les arrêts maladies. Le Président s’engage , en fonction du bilan à pouvoir refaire une délibération pour annuler la pénalisation.
– Intériale : un rendez-vous est programmé avec cet organisme et l’administration pour tenter de régler la situation de nombreux agents qui ont reçu trop tardivement les documents pour pouvoir adhérer – si refus d’Intériale, le Président s’est engagé à trouver une solution,
– Les fiches métiers : Beaucoup de mails de mécontentement remontent . La date de la Commission n’est pas fixée et devrait avoir lieu avant la prochaine campagne d’évaluation (automne 2018),
– CAP (carrière des agents) : nous avons interrogé le Président sur les décisions qu’il prend suite à la CAP, contraire à l’avis unanime des tous les membres de la CAP (élus et représentants du personnel) – GRAND ETONNEMENT DU PRESIDENT … mais qui décide donc …. Le DGS ou le Président ?
– Primes de suppléance supprimées : le Président reconnait l’injustice et s’engage à y réfléchir,
– Les collèges : problèmes des entretiens d’évaluations, règlement du temps de travail non appliqué … le Président propose un groupe de travail,
– Les assistantes familiales : rapidement une rencontre avec l’Administration va avoir lieu pour examiner les graves difficultés qu’elles rencontrent dans leur quotidien ,
– Conditions de vie et travail au Conseil départemental : le Président reconnait un rythme trop soutenu depuis 3 ans et s’engage à le ralentir ,
– Mais pour la JOURNEE DE CARENCE, le Président campe sur sa position : elle sera appliquée … nous lui avons remis la pétition, soit plus de 1200 signatures.
La CGT a remis aussi au Président les courriers individuels anonymisés , collectifs des services, restés sans réponse, qui illustrent le mal être au Conseil départemental.
Les conditions de travail et les conditions salariales ne cessent de se dégrader, avec des conséquences directes sur la qualité de leur travail. La colère gronde, les agents sont prêts à se mobiliser.
Nous restons vigilants sur le respect des engagements du Président.
Le bureau de la CGT du Conseil départemental de l’Essonne